s’endormir sur ton sein meurtri
tes bras ouverts au fou comme au sage
offrent aux poètes la paix d’une patrie
j’aime ton corps sacré par l’injure
ton cœur emplit d’amours mutins
tes yeux où se ravagent les azurs
ta pureté incomprise ô putain
j’aime ta candeur criblée de crachats
ta beauté souillée par le dédain
rebelle qui se fout du rachat
le corps inexpugnable et hautain
des femmes aux faux charmes alléchants
auxquels se plient tous les profanes
ne valent pas une larme pas un chant
comparée à ta beauté insane
Le Pestiféré
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