vendredi 25 décembre 2009

Pensée en deux actes

Lorsque je gonfle mes poumons
ferme les yeux et sens les rues de mon Paris,
bleu gris, les lieux de mon enfance
pour la Marianne et la bastille
à la patrie, l'honneur des hommes glorieux.
Lorsque ma poitrine frappe et ma chaire se meurt,
je garde mon âme libre
quand je respire et souffle cet air qui me fait vivre
en mon cœur vit et vibre la république de France
malgré tout...
le sentiment dans les mouchoirs
le cœur et toute la chaire exposée
vivre et mourir, matin et soir
avec dans la bouche le verbe pistolet.
L'aurore, l'espoir, à l'aube la gerbe
d'une société qui dans le noir
vient hanter nos rêves et font marcher les osts du blanc contre le noir,
qui dans le sang nous lave, pour un autre commencement
un nouveau départ pour une autre chance...
pour un sacrifice
 
cabotin

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