lundi 28 décembre 2009

Revoilà le printemps oublié :

« À ceux qui veulent... La Rue répond RESISTANCE »
Et voilà, je rebats le pavé, toujours sous un ciel chargé de larmes, toujours sous les morsures incessantes du froid hivernal.
Je prends de l'âge, Fillon, CPE, LRU. Dans ma petite vieillesse contestataire, entendrais-je le violent murmure de ceux qui ont fait l'Histoire de leurs mains ?

Le sang a coulé à flot sur ces pavés.
Un sang pour un meilleur avenir
Le sang de nos ancêtres tombés
Un miel doux rempli d'espoir.

Le cœur me pince, j'entrevois, dans mon délire
Ceux qui ont levé le poing sous n'importe quelles
Menaces. Le courage dans leurs yeux hivernales
La voix forte, la peur au ventre, debout devant les tirs!

(Il y a bien longtemps)

Bastille, la sueur, les cris mêlés à la poussière
Tuileries, un feu de rage pour une autre ère.
Paris, Paris crevant famine, fatiguée ruisselante
La Commune assassinée par une république autocrate.

Dans mes discussions, on me parle de censure
« Avancer, Avancer », la foule m'entraine à coup sûr
Vers ces tonfas, liberticides, qui s'abaissent
Comme un bâillon pour les paroles de résistances.

Et je suis entrainé au plus fort du mouvement,
Nos voix se heurtent contre les boucliers
Nos idées croisant le fer avec ces tonfas aveuglément
Fous pour défendre des idées obsolètes....

Patte Folle

1 commentaire:

  1. coucou ! Je m'appelle Manon et je n'ai rien compris à ce texte ^^'
    Je précise j'ai 12 ans

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