vendredi 29 janvier 2010

Quelques questions, sans réponses, ça fait pas de mal !

Toutes les lois votées par un gouvernement élu sont-elles légitimes ?
« Les chiens de garde » ou la vigilance du système à travers ses membres au sein de mouvements antisystème. Comment l'état exerce son autorité et sa violence en nous transformant d'une façon consciente ou inconsciente en gardien de l'ordre établi et caution de la violence du pouvoir à travers un comportement autoritarisme ?

La notion de libre arbitre au départ surtout développé pour disculper Dieu des choses qu'il ne fait pas, est aujourd'hui à moins de revenir sur sa véracité, surtout un plaidoyer pour rappeler à l'homme que même s'il ne vit pas en toute liberté il est au moins responsable de ce qui fait et surtout de ce qui ne fait pas, ceci, n'est-il pas une vérité ? À vous de juger...

Le début du 21e siècle représente pour l'homme un passage non pas seulement d'un chiffre à un autre, mais une épreuve déterminante ou l'humanité tout entière devra venir à bout de problèmes récurrents tout en affrontant d'autres jamais advenu et consécutif de ces premiers.
En effet si notre société, l'occident ne se remet pas en question, ce n'est pas le prolétariat qui continuera à être exploité dans une situation de quasi-servitude, mais l'humanité qui à brève échéance disparaitra en emportant avec elle dans sa fin cauchemardesque une partie des êtres vivants de notre nature.
Vous allez me dire en quoi suis-je concerné, et qu'est-ce que je peux y faire moi ?
Ces doutes, ces questionnements ou les impératifs de devoir penser à notre vie avec les contingences actuelles ne vaudront plus grand-chose dans un monde qui sombrera dans le chaos. Lorsque les trois quarts de l'humanité qu'on nommait il y a encore peu le tiers monde, lorsqu’y comprit nos enfants nous demanderont des comptes sur ce contrat, ce pacte que nous avons signé avec le diable en détournant les yeux et en ne faisant rien, nous ne pourrons dire nous ne savions pas.
À ce moment-là, notre choix de privilégier nos intérêts individuels et le court terme au détriment de tous n'aura plus de sens, ces 10-20 ans que nous gagnons pour une vie tout compte fait insatisfaisante et médiocre seront peu de chose lorsqu'il faudra payer la facture. Nous avons bonne conscience, alors préparons-nous à hypothéquer le reste de notre existence avec celle de nos enfants (si nous en avons un jour).
Pendant longtemps nous avions cru que nous avions le temps qu'on pourrait s'en occuper demain et bien voilà, nous sommes demain et si nous n'agissons pas à la hauteur de la situation, si l'homme survit ; nous passerons aux yeux de ceux qui nous succèderont comme les plus grands égoïstes, les responsables du pire crime que l'homme a pu commettre dans son histoire, une antithèse, un exemple de ce qui ne faut pas faire, et être comme nos chers petits nazillons du 20e.
Mais soyons bon joueur, et voyons les choses d'une façon pragmatique, cette espèce d'idée qu'il y aurait une contingence économique de l'ordre de la réalité comparable à la matière, fait décréter aujourd'hui à certains, qu'il faut vivre avec son temps qu'il ne peut en être qu'ainsi, alors je dis nous disons ainsi soit-il, que votre pensée archaïsante soit votre tombe.
Mais revenons à une échelle un peu plus locale, les forces, les parties, qui hier se targuaient d'être les défenseurs des opprimés sont aujourd'hui les cogestionnaires de cette catastrophe.
Capitalisme et destruction de l'homme et de son environnement sont intiment liés dans leur logique, et les fous aux commandes trouvent aujourd'hui d'autres fous tout aussi lâches dans nos rangs qui ne demandent qu'une caution pour masquer leur faiblesse et leur volonté de ne pas s'attacher à la cause de tout ceci avec les armes adéquates.
Il est plus facile d'arborer un t-shirt de Che, prendre des poses de cador révolutionnaire, se faire les émissaires de l'ordre de cet ordre avec bonne conscience dans les foyers de résistance et de se découvrir une âme de pacifiste au moment où l'affrontement avec les manifestations physiques de cet ordre fait rage.
En tant que lâche, en tant que bourgeois, en tant que réactionnaire je vis mieux, dans mon statut d'étudiant avec toute les contradictions que cela comporte si je suis un jcr syndiqué à l'UNEF qui construit un mouvement pour des lendemains qui chantent qui ne viendront jamais si ce n'est avec la délivrance en quittant ce bas monde dans lequel on ne peut décidément rien faire, révolutionnaire laisse-moi rire.
Et j'en veux pour preuve cette façon qu’ils ont d'inventer des mots pour cacher leur traitrise, on jette l'anathème sur le gauchiste, le toto ou tout simplement ceux qui ont encore la folie de croire en leurs idéaux, ceux-là ils croient au grand soir, mais ce rejet du grand soir n'est-il pas plutôt un aveu que toute action et bonne à entreprendre sauf celle qui nous y amène ?
N'est-ce pas pour cacher un sophisme une malhonnête, un réflexe de classe qui trahit leur volonté à ce que rien ne change ?
Il m'est plus facile de prendre des postures de résistant, éternel rebelle, sans avoir à lier ses pensées à ses actes, car demain ils trouveront leur place bien dans un système à en juger leurs actes qu'ils ne trouvent pas si mal et qui leur aura gardé une place bien au chaud.
Alors camarade, celui qui souffre et ne voit aucun espoir et intérêt à jouer le jeu de la lutte des classes version dialogue sociale et qui sait n'avoir rien à perdre dans ce système qui quoi qu'il arrive ne te donnera pas les conditions de ton bonheur. Prend courage même si la situation est pour l'instant à notre désavantage le cours des évènements nous donnera bientôt raison.
Quand les pétrodollars ne vaudront plus rien et que le dernier round aura sonné, quand le tiers-monde frappera à la porte de l'occident réclamant son du, comme le tiers état à la noblesse, l'heure sera venu pour toi de chasser et pourchasser ces traitres qui depuis plus d'un siècle te poignardent dans le dos à chaque tentative de libération et lorsque les sociaux traitres seront tous pendus haut et court alors nous marcherons main dans la main contre le grand capital et ce jour-là nous ne serons plus seuls.

Moins de biens plus de liens, prolétaires unissez vous pour mettre fin à l'esclavage social, la violence d'État, et le pillage planétaire !

1 commentaire:

  1. ESSAI concluant !!
    Continue... *Frère-de-classe*

    À POURSUIVRE DONC ! (si je puis dire ! ;-)

    Evid... je t'ai fait passer sur notre...
    http://wwwlavie.over-blog.com

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