vendredi 8 janvier 2010

DOSSIER I \\ Edito


Peut-on encore refaire le monde ? C’est avec cette fabuleuse question en tête que nous avons décidé de nous rassembler, nous, étudiants, dont notre avenir nous appartient; avenir qui reste incertain.

Certains d’entre nous ne semblent pas s’en préoccuper la moindre du monde. Ils veulent juste leur diplome. Etat d’insoucience la plus complète, ou égoïsme sans limite? Quoi qu’il en soit, nous avons essayé, dans des conditions parfois très défavorables, de constituer ce dossier.


La meute chien-loup en assemblé très extraordinaire se rassemble en ce jour pour proclamer sa constitution utopistique. 25 décembre 2008 3h00 amphieA sorbonne nouvelle

Toutes les constitutions advenues jusqu’à lors l’ont été par des hommes non légitimes. Nous nous réunissons aujourd’hui dans cette assemblée en tant qu’homme et nous prenons le droit comme il a été fait précédemment de nous doter de règles communes ou pour choisir notre avenir. Cette logique sera la règle de la Constitution et de toutes celles à venir. Toute loi peut-être faute ou défaite par tout homme ; dans le cadre d’une démocratie directe.

Nous refusons toutes les lois votées précédemment, et considérons comme seul légitime le souhait exprimé par ceux qui auront la tache de construire notre futur.

Cette Constitution est une première pierre qui bâtira la nouvelle structure de la nouvelle société. A charge en chacun de vous de l’enrichir en vous organisant en assemblées populaires auto instituées et instituant et jurant de se réunir pour doter notre peuple d’un nouveau régime : tous égaux et libre de fait et non simplement de droit.

Et nous jurons de n’en sortir que par la force des matraques.

« Avec l’espoir de contribuer à élargir la fissure, la brèche, ouverte par le mouvement ouvrier révolutionnaire au cœur de la démocratie libérale bourgeoise. Tache démesurée pour un homme seul, mais les révolutionnaires ont des compagnons, et les compagnons forment les mouvements qui, parfois, inversent le sens de l’Histoire » - Eduardo Colombo.

Un dossier signé
Capitaine Sentencia


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